mercredi 2 février 2011

6-VIII-2004, Belgique France

IVe Semaine
Vendredi le 6/VIII/2004:

Antwerpen - frontière de France

Pour le matin et le soir mes mémoires sont assez clairs, mais entre les deux, ça me rappelle le traversé de quelques jours Bruxelles - Lilles en 2005, surtout quand il s'agit du stop.

4 commentaires:

  1. Deux ou trois heures du matin on me réveille. C'est une femme.

    Elle me met en garde contre le fait de rester là. Elle veut me ramener à un endroit où c'est mieux. C'est juste quand je me suis déjà réveillé et décidé de la suivre qu'elle dit qu'elle est sorcière. Je continue de la suivre quand même. Mauvais choix? Peut-être. Je fais une prière, intérieurement, je la suis quand même. Elle me ramène à un bar et disparait.

    Dedans je rencontre un homme qui m'achète une bière ou deux. Quand il entend que je suis en train de faire un pélérinage, il me demande ma bénédiction. En effet, j'avais lu chez Belloc qu'un pélérin peut faire une bénédiction mineure à un bienfaiteur, je la donne donc avec un signe de la croix sur son front, après en avoir reçu. Il avait aussi fait le chemin de St Jacques.

    Quand le bar commence à fermer je me trouve à table avec de la compagnie assez charmante. La sécretesse diplomatique m'interdit d'en dire trop. C'est quelques heures, et un peu de poulet plus tard, que je trouve la hôtesse que nous avions les deux un peu trop peu orthodoxe comme catholique. Et, quand hôtesse et hôte invité ne vont pas ensemble, on part. Elle a eu la gentillesse de me montrer le chemin vers l'autoroute. Ça c'est le matin.

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  2. Le soir, je me trouve laissé d'une voiture ou d'un camion près de la frontière Belgique-France, je crois que la tente des jeunes Allemands - un couple - était à la côté française.

    On parle du pélérinage, on parle du jeu Rammi (Gin Rummy), on joue des cartes, ils m'invitent à manger. Je dors un peu à côté de leur tente.

    Je me léverais juste un peu trop tard pour leur demander petit-déj, j'ai l'impression, soit ils sont déjà partis, soit en train de partir quand je me réveille. Mais ça c'est déjà le lendemain.

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  3. Le jour, autostop entre Anvers et la frontière, ça se cache derrière une autre traversée de cette frontière, celle de 2005.

    Midi je suis accueilli dans une paroisse par un diâcre, le prêtre me bénit, il me conduit à l'autoroute, je fais stop avec un cammionneur jusqu'à Lille - et la nuit je ferai stop vers Paris. Mais, ça c'est déjà l'année prochaine, et c'est en Avril.

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