IIIe Semaine
Dimanche le 1/VIII/2004:
Bad Bendberg Enschede
Ce lendemain, la manche marche moins.
Je trouve un restaurant, je fais une demande et me retrouve avec des crêpes très bonnes. Je trouve aussi une voiture*, mais pas plus qu'à quelques kilomètres vers Hollande. C'est sur l'entrée de l'autoroute que je me trouve quelques heures jusqu'au soir. Un autre autostoppeur essaie de rejoindre Marseille pour devenir légionnaire.
Le pauvre, pourquoi voulait-il quitter la femme et l'enfant qu'elle attendait? Moi, je ne l'aurais pas fait.
Après, c'est mon tour.
J'arrive avant minuit, il fait suffisemment chaud pour dormir dehors.
*Un couple sympa! Le même qu'avec les crêpes ou pas?
La seconde ou deuxième cinquième du pélérinage
mercredi 2 février 2011
2-VIII-2004, Enschede Utrecht
IIIe Semaine
Lundi le 2/VIII/2004: Enschede Utrecht
Est-ce ici que j'ai eu le bon café au McDo avant que la plupart des choses ouvrent? Je crois que oui.
Un peu plus tard je cherche un endroit pour chanter, je ne le trouve pas, je fais la manche simplement, en demandant pour qqc à manger. Enfin vers 11 heures il me suffira le rendement pour un yaourt - 1 litre en semiliquide épais, comme au Danemark.
Après on me dit qu'en les Pays-Bas il y a entre ville et autoroutes des endroits où se mettre pour l'autostop. Je trouve ça très bien.
L'après-midi (ou et-ce déjà vers midi?) j'arrive à Utrecht.
Le carillon des clôches de la cathédrale me parait très beeau, mais je ne ma souviens plus si c'était à 12, 14 ou 15 heures.
Il m'inspirera une chanson en suédois. En fait, je l'ai chanté en contrepoint spontané. Sur un homme et une femme qui s'apprécient beaucoup mais qui se demandent avant le mariage s'ils peuvent compter l'un sur l'amour de l'autre. Et après, ils savent qu'ils s'aiment de toute façon à cause des enfants.
J'essaie de faire la manche dans un tour-bâtiment commercial ... chanter était impossible, vu qu'un autre est en train de jouer le tambour: je réussis juste d'avoir un peu a grignoter - une gaufre - avant d'être répéré par les gardiens et demandé de quitter le lieu.
Ce que je fais. C'est à peu près 18 h. Les rues sont calmes.
Dehors je chante et rechante la chanson que j'avais fait.
Deux amis (j'espère qu'ils étaient juste amis, même s'ils vivaient en une même maison - mais on est en Pays-Bas) me trouvent sympa, trouvent la chanson sympa, m'invitent chez eux. J'aurais un magnifique repas, bonne bière, un pétard qui m'endormira.
Comme la première fois que j'avais essayé hachiche, je me rends compte que l'état est proche de celui d'autohypnose: je me recommende avec ferveur à la Sainte Vierge et à St Michel avant de m'endormir. C'est peut-être la moment que je récite le chapelet, ou une décade - autrement c'était avant d'essayer la manche dans le bâtiment commercial.
Non, je n'ai pas l'habitude de m'endormir avec autohypnose, j'avais essayé ça pendant l'adolescence, puis j'ai reconnu l'état ces fois avec le défoncement sur hachiche, puis je suis preque retombé il y a peu. Mais ce n'est pas une habitude. Le hachiche non plus.
Par contre, j'ai fait une réflection si je pouvais accepter leur hospitalité ou non - et je me suis dit, qu'au moment que je n'ai pas d'indication plus directe sur une éventuelle homosexualité, je ne serais pas là pour les juger, mais d'accepter de bon cœur leur hospitalité qui me semblait donnée de bon cœur aussi.
Je n'ai vu aucune chose très significatif: tant que je sache, ils peuvent avoir été (et être encore, peut-être) des amis qui partageaient une maison, des colocs tout simplement.
Ils ont su que j'étais en train de faire le chemin de St Jacques. Je le leur ai dit.
Lundi le 2/VIII/2004: Enschede Utrecht
Est-ce ici que j'ai eu le bon café au McDo avant que la plupart des choses ouvrent? Je crois que oui.
Un peu plus tard je cherche un endroit pour chanter, je ne le trouve pas, je fais la manche simplement, en demandant pour qqc à manger. Enfin vers 11 heures il me suffira le rendement pour un yaourt - 1 litre en semiliquide épais, comme au Danemark.
Après on me dit qu'en les Pays-Bas il y a entre ville et autoroutes des endroits où se mettre pour l'autostop. Je trouve ça très bien.
L'après-midi (ou et-ce déjà vers midi?) j'arrive à Utrecht.
Le carillon des clôches de la cathédrale me parait très beeau, mais je ne ma souviens plus si c'était à 12, 14 ou 15 heures.
Il m'inspirera une chanson en suédois. En fait, je l'ai chanté en contrepoint spontané. Sur un homme et une femme qui s'apprécient beaucoup mais qui se demandent avant le mariage s'ils peuvent compter l'un sur l'amour de l'autre. Et après, ils savent qu'ils s'aiment de toute façon à cause des enfants.
J'essaie de faire la manche dans un tour-bâtiment commercial ... chanter était impossible, vu qu'un autre est en train de jouer le tambour: je réussis juste d'avoir un peu a grignoter - une gaufre - avant d'être répéré par les gardiens et demandé de quitter le lieu.
Ce que je fais. C'est à peu près 18 h. Les rues sont calmes.
Dehors je chante et rechante la chanson que j'avais fait.
Deux amis (j'espère qu'ils étaient juste amis, même s'ils vivaient en une même maison - mais on est en Pays-Bas) me trouvent sympa, trouvent la chanson sympa, m'invitent chez eux. J'aurais un magnifique repas, bonne bière, un pétard qui m'endormira.
Comme la première fois que j'avais essayé hachiche, je me rends compte que l'état est proche de celui d'autohypnose: je me recommende avec ferveur à la Sainte Vierge et à St Michel avant de m'endormir. C'est peut-être la moment que je récite le chapelet, ou une décade - autrement c'était avant d'essayer la manche dans le bâtiment commercial.
Non, je n'ai pas l'habitude de m'endormir avec autohypnose, j'avais essayé ça pendant l'adolescence, puis j'ai reconnu l'état ces fois avec le défoncement sur hachiche, puis je suis preque retombé il y a peu. Mais ce n'est pas une habitude. Le hachiche non plus.
Par contre, j'ai fait une réflection si je pouvais accepter leur hospitalité ou non - et je me suis dit, qu'au moment que je n'ai pas d'indication plus directe sur une éventuelle homosexualité, je ne serais pas là pour les juger, mais d'accepter de bon cœur leur hospitalité qui me semblait donnée de bon cœur aussi.
Je n'ai vu aucune chose très significatif: tant que je sache, ils peuvent avoir été (et être encore, peut-être) des amis qui partageaient une maison, des colocs tout simplement.
Ils ont su que j'étais en train de faire le chemin de St Jacques. Je le leur ai dit.
3-VIII-2004, Utrecht avant Tilburg
IIIe Semaine
Mardi le 3/VIII/2004: Utrecht avant Tilburg
Ai-je eu petit-déj? Ou avais-je eu l'instruction de partir sans les déranger le matin? Je crois que la seconde alternative est la correcte.
J'ai demandé où je pouvais faire le stop.
Puis un homme en voiture ouverte m'a conduit vers den Haag (la Haye). Un ou deux autres voitures m'ont conduit à un endroit un peu avant Tilburg.
Il y avait des arbres en train de pousser accrochés sur statives pour être droits quand une fois ils seront plantés: maintenant je suppose qu'ils le sont déjà.
Et il y avait des tournesols.
J'ai dormi dans un champ, le sac de couchage étendu sur le sol. Il ne faisais pas trop froid le soir, mais le lendemain matin ...
Mardi le 3/VIII/2004: Utrecht avant Tilburg
Ai-je eu petit-déj? Ou avais-je eu l'instruction de partir sans les déranger le matin? Je crois que la seconde alternative est la correcte.
J'ai demandé où je pouvais faire le stop.
Puis un homme en voiture ouverte m'a conduit vers den Haag (la Haye). Un ou deux autres voitures m'ont conduit à un endroit un peu avant Tilburg.
Il y avait des arbres en train de pousser accrochés sur statives pour être droits quand une fois ils seront plantés: maintenant je suppose qu'ils le sont déjà.
Et il y avait des tournesols.
J'ai dormi dans un champ, le sac de couchage étendu sur le sol. Il ne faisais pas trop froid le soir, mais le lendemain matin ...
4-VIII-2004, Tilburg - Antwerpen
IIIe Semaine
Mercredi le 4/VIII/2004: Nederlande België
Tilburg frontière Belge Antwerpen
Le petit matin, il fait froid. pas un froid d'hiver, évidemment, mais un froid qui m'a donné déconfort.
Je fais le bagage, je me mets à marcher à côté du stop pour me rechauffer.
Un endroit une dame s'est arretée avec sa voiture pour un feu rouge.
J'ouvre la porte gauche pour lui demander si elle veut me prendre, elle se penche vite pour la claquer et s'ne va très vite.
L'endroit pour le stop, si ça existe en théorie partout en Pays-Bas, faut le trouver aussi.
Est-ce en voiture ou à pieds que je rejoins Tilburg?
Je m'en souviens plus. Ni même clairement de la cathédrale affichée sur wiki (voir lien).
Ou peut-être, là où je fais la manche et où je mange, c'est une autre ville? Je ne le crois pas, mais je ne suis pas sûr.
Non, finalement l'endroit où j'ai mangé, je ne le retrouve pas sur le site de Tilburg.
Le soir, ce sont deux étudiants ou autres jeunesvacanciers polonais qui m'invitent sur un peu de crackers, un peu de l'eau et le troisième et dernier vrai pétard que j'ai fumé dans ma vie.
Je prie un Gloria Patri, et je rigole sur les voitures qui ne s'arrêtent pas.
Les autres syndromes étaient "de la pleine voiture" (quand il y avait trois ou quatre personnes dedans) et "du chauffeur effrayé".
On a très bien rigolé. Vers le coucher du soleil on a eu une voiture où un homme - beur crois-je - nous a conduit tous les trois à la frontière. Plus tard on a eu, eux pour eux, moi pour moi, des voitures. À minuit j'étais à Anvers. Près d'un bar en train de fermer.
*szkoly jazdy avec un L barré dans szkoly - on dit alors "école de chauffeur".
Mercredi le 4/VIII/2004: Nederlande België
Tilburg frontière Belge Antwerpen
Le petit matin, il fait froid. pas un froid d'hiver, évidemment, mais un froid qui m'a donné déconfort.
Je fais le bagage, je me mets à marcher à côté du stop pour me rechauffer.
Un endroit une dame s'est arretée avec sa voiture pour un feu rouge.
J'ouvre la porte gauche pour lui demander si elle veut me prendre, elle se penche vite pour la claquer et s'ne va très vite.
L'endroit pour le stop, si ça existe en théorie partout en Pays-Bas, faut le trouver aussi.
Est-ce en voiture ou à pieds que je rejoins Tilburg?
Je m'en souviens plus. Ni même clairement de la cathédrale affichée sur wiki (voir lien).
Ou peut-être, là où je fais la manche et où je mange, c'est une autre ville? Je ne le crois pas, mais je ne suis pas sûr.
Non, finalement l'endroit où j'ai mangé, je ne le retrouve pas sur le site de Tilburg.
Le soir, ce sont deux étudiants ou autres jeunesvacanciers polonais qui m'invitent sur un peu de crackers, un peu de l'eau et le troisième et dernier vrai pétard que j'ai fumé dans ma vie.
Je prie un Gloria Patri, et je rigole sur les voitures qui ne s'arrêtent pas.
- Syndrom pelnego auta.
- Syndrom strasznego jazdy.
- Syndrom ... bon: j'ai oublié comment on dit "d'école de conduite" en polonais*.
Les autres syndromes étaient "de la pleine voiture" (quand il y avait trois ou quatre personnes dedans) et "du chauffeur effrayé".
On a très bien rigolé. Vers le coucher du soleil on a eu une voiture où un homme - beur crois-je - nous a conduit tous les trois à la frontière. Plus tard on a eu, eux pour eux, moi pour moi, des voitures. À minuit j'étais à Anvers. Près d'un bar en train de fermer.
*szkoly jazdy avec un L barré dans szkoly - on dit alors "école de chauffeur".
6-VIII-2004, Belgique France
IVe Semaine
Vendredi le 6/VIII/2004:
Antwerpen - frontière de France
Pour le matin et le soir mes mémoires sont assez clairs, mais entre les deux, ça me rappelle le traversé de quelques jours Bruxelles - Lilles en 2005, surtout quand il s'agit du stop.
Vendredi le 6/VIII/2004:
Antwerpen - frontière de France
Pour le matin et le soir mes mémoires sont assez clairs, mais entre les deux, ça me rappelle le traversé de quelques jours Bruxelles - Lilles en 2005, surtout quand il s'agit du stop.
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